Qu’est-ce que l’allergie au miel ?

allergie au miel : que faire

L’allergie au miel, autrefois rare, se propage de plus en plus parmi la population planétaire. Ceci étant, il est bon de la connaître sous toutes ses formes afin de savoir comment agir si elle se produit. C’est pour cette raison que nous avons décidé d’écrire cet article surtout que ces derniers temps, le nombre de sujets sensibles à l’édulcorant naturel couramment utilisé augmente de façon exponentielle. Suite à nos expériences faites, cette note vous sera utile ; vous allez pouvoir savoir en quoi consiste l’intolérance au miel, quels sont les facteurs allergènes ; quels sont ses symptômes et comment se comporter si vous êtes affecté et comment l’éviter.

En effet, si vous ne saviez pas qu’il y a une allergie au miel, qui n’est pas l’une des plus courantes et des plus connues ; vous vous demandez peut-être, comment est-il possible que l’aliment tout naturel bénéfique puisse provoquer des réactions allergiques dans certains cas. En raison du fait que le miel a toujours été utilisé à faibles doses dans la médecine traditionnelle pour lutter contre certaines maladies ; l’organisme s’adapte à la présence de ces allergènes présents en quantité minimale dans cet édulcorant naturel sans déclencher la réponse immunitaire.

Dans cet article, nous vous expliqueront ce que c’est que l’allergie au miel, ses causes, symptômes et quelques conseils pour l’éviter.

Découvrez aussi l’article sur : Boire de l’eau chaud à jeun est-il bénéfique pour l’organisme ?

Qu’est-ce que l’allergie au miel et quelles en sont les causes ?

L’allergie au miel est en fait une réaction d’hypersensibilité que le système immunitaire effectue produisant des anticorps et des immunoglobulines de type E (IgE). Même si cela peut vous paraître étrange ; le miel, qui est également utilisé à la place du sucre par ceux qui sont sensibles aux graminées, peut induire des effets allergiques chez certaines personnes.

En effet, les anticorps, lorsqu’ils interviennent sur le terrain pour la défense de l’organisme, libèrent des substances médiatrices pro-inflammatoires. Au nombre des substances on peut citer : l’histamine qui déclenchent la réaction allergique. Ils sont responsables des symptômes qui surviennent à la suite d’un effet plus ou moins visible et ennuyeux. Ces symptômes peuvent être légères ou sévères selon plusieurs variables.

Allergie transitoire au miel causée par des substances chimiques ou toxiques

allergie au miel : symptomes

Il peut arriver que l’intolérance au miel apparaisse soudainement même après des années de consommation alimentaire sans problèmes. Cela peut être provoqué par des miels industriels contrefaits, des antibiotiques et des produits chimiques administrés aux abeilles. Tout ceci, pour les défendre contre les maladies et augmenter leur productivité, contre la non-conformité. Cependant, ils existent des règles d’hygiène des ruches concernant la sécurité alimentaire du produit par des apiculteurs et transformateurs sans scrupules. Dans ces cas, il s’agit d’une allergie temporaire qui ne se reproduit généralement pas si vous arrêtez de consommer le produit contaminé.

Découvrez aussi cet article sur :  Conseils et astuces pour bien choisir et conserver les navets

Allergie au miel : la pollinose

La plupart des formes allergiques aux produits de l’abeille trouvées jusqu’à présent et qui, en revanche, peuvent être permanentes et non transitoires, surviennent le plus souvent chez des individus souffrant. C’est une allergie aux protéines présentes dans les grains de pollen de certaines plantes. En fait, dans l’organisme des personnes atteintes de cette pathologie, il est aisé que des réactions croisées se produisent ; même à certains pollens contenus en très petites quantités dans le miel que leurs défenses immunitaires reconnaissent comme des allergènes à combattre.

En fait, à moins qu’il ne s’agisse d’une intolérance alimentaire (vous pouvez être, ou devenir, intolérant même à des aliments complètement naturels comme celui-ci) ; souvent l’allergène qui provoque la réponse de défense immunitaire chez certains sujets n’est pas le miel lui-même. Mais les pollens contenus dans le nectar des fleurs, avec la sève des plantes se transforment en miel grâce à des réactions chimiques. Toutes ces choses se produisent par l’activité glandulaire des abeilles industrieuses. Lorsque la réaction immunitaire est déclenchée par les pollens présents dans le miel et non par d’autres substances toxiques qu’il contient ; il s’agit presque toujours d’une réactivité croisée. C’est le terme utilisé en immunologie pour indiquer une affection, due à l’association de différentes formes allergiques dites cliniquement  » allergies croisées « .

Quoi savoir de plus sur ce phénomène biologique ?

Des réactions croisées, également appelées à tort réactivité croisée, apparaissent lorsque des immunoglobulines ciblées contre un allergène particulier s’identifient comme similaires à celles contre lesquelles d’autres particules d’origine allergénique différente sont dirigées.

Si, par exemple, vous êtes allergique au pollen d’acacia ; il est fort probable que vous soyez, ou que vous puissiez le devenir même au miel obtenu à partir des fleurs de la même plante même si l’aliment est entier ; alors que la réaction des anticorps est rare. Cela se produit si une variété différente de miel et consommée ne contient pas l’allergène spécifique.

Puisque dans la plupart des cas cette allergie est causée par un certain type de miel ; elle ne se manifeste généralement pas si vous consommez des aliments avec l’ajout de miel obtenu à partir d’inflorescences de différentes espèces botaniques. Étant donné que la plupart des allergies au miel sont liées à celles du pollen et sont en fait une conséquence directe. Certains chercheurs ont noté une croissance du nombre de personnes touchées par cette maladie dans le monde ; ce qui est due, selon les recherches à l’augmentation du pollen causée par le changement climatique.

Découvrez aussi cet article sur : le kiwi : le fruit aux bienfaits surprenantes 

Allergie au miel : le venin d’abeille

Des études épidémiologiques récentes ont montré que le pollen, les produits chimiques, les contrefaçons et les intolérances alimentaires, ne sont pas les seuls responsables de l’allergie au miel. Mais que chez certaines personnes qui présentent les symptômes, l’allergène déclenchant est le venin d’abeille, injecté.

Dans ce cas également, selon l’avis des immunologistes, il s’agit très probablement d’une allergie croisée. Mais la recherche scientifique n’a pas encore été suffisamment menée. Habituellement, ceux qui ont été piqués par les abeilles, les guêpes et les frelons peuvent très bien manger du miel sans rencontrer de problèmes d’allergie au miel ; mais certains sujets atopiques, peuvent présenter des symptômes allergiques après sa consommation.

Contrairement à ce que prétendent les allergologues ; certains médecins insistent pour exclure que ceux au venin d’hyménoptères et au miel sont des allergies croisées. Mais, au contraire, ils peuvent l’être et peuvent avoir cette allergie au miel après avoir subi la piqûre d’abeille butineuse.

Quels sont les symptômes d’allergie au miel et que faire s’ils se produisent ?

symptômes d’allergie au miel

Les symptômes d’allergie au miel surviennent généralement immédiatement après l’ingestion ou dans l’heure suivant l’ingestion ; et le plus courant est le  syndrome allergique oral (SOA). Ils consistent en des démangeaisons généralisées et des picotements, et un gonflement des lèvres qui peuvent également s’étendre à la langue et dans la bouche.

Les autres symptômes les plus fréquentes d’allergie au miel ou d’intolérance sont :

  • L’urticaire,
  • La transpiration soudaine et forte,
  • Les troubles gastro-intestinaux, tels que nausées, vomissements et diarrhée,
  • La migraine,
  • La gorge irritée,
  • Une rhinite avec nez bouché ou qui coule et éternuements,
  • La conjonctivite avec des yeux rouges qui brûlent ou de l’eau,
  • L’œdème angioneurotique avec gonflement du visage pouvant s’étendre jusqu’au cou et aux extrémités.

Les personnes qui ont l’allergie au miel, ont rarement des troubles réactionnels graves et très dangereux tels que : l’œdème de la glotte (difficulté à avaler et à respirer) et une anaphylaxie (choc anaphylactique) ; mais la possibilité qu’ils surviennent, est réel.

Découvrez ici: Ce que vous ignorez des graisses 

Que devez-vous faire suite à l’allergie au miel ?

Si, après avoir consommé du miel, vous rencontrez des réactions allergiques telles que celles indiquées ; vous devez immédiatement arrêter de le prendre; de même que celui des aliments et boissons qui en contiennent et des suppléments à base de pollen, de propolis et de gelée royale ;  car si vous êtes allergique au miel, vous pouvez également être allergique à d’autres produits de la ruche.

Qu’il s’agisse d’une allergie au miel ou d’une intolérance alimentaire ; les symptômes, une fois la consommation arrêtée disparaissent généralement d’eux-mêmes ou à l’aide d’une légère histamine. Il n’est pas nécessaire d’administrer de la cortisone ; mais s’ils sont d’une certaine taille ou s’ils ont du mal à disparaître. Pour cela, vous devez contacter un médecin ou vous rendre à l’urgence la plus proche.

Cependant, il est bon que votre médecin vous prescrive un médicament à base d’histamine. Cependant, il faudra que cela soit adapté à votre corps et à votre état de santé personnelle ; à garder toujours à la maison et à prendre si nécessaire. Vous ne devez absolument pas essayer de consommer à nouveau du miel, sans avoir consulté un spécialiste en la matière.

Prévention des allergies au miel

comment prévenir l'allergie au miel

Si, après avoir lu jusqu’ici, l’idée même de développer une allergie à des aliments délicieux et énergiques à laquelle vous ne voudriez jamais renoncer vous terrifie ; sachez que pas tous mais certains types de sensibilité au miel peuvent être évités en quelques étapes simples.

· Achetez du miel de qualité sûre

Étant donné qu’une grande partie des plaintes que vous pouvez trouver est due à la consommation de produits contrefaits, frelatés, contaminés et transformés industriellement ; achetez du miel biologique de haute qualité. Ne pas économiser sur le miel ; car il n’y a pas d’entreprises très sérieuses qui n’ajoutent du sucre de canne (allergène). Si les règles d’hygiène et de sécurité ne sont pas scrupuleusement respectées. Le produit peut contenir des résidus de coquilles d’acariens chitineux et de produits chimiques et autres les impuretés. Comme nous l’avons vu plus haut, ceux-ci pourraient provoquer la réponse immunitaire.

Achetez-le donc auprès d’un fabricant sérieux et de confiance ; vérifiez toujours l’étiquette et assurez-vous qu’il est 100%  pur et brut.

· Ne dépassez pas les doses de miel recommandées par les médecins

D’après des recherches faites, les allergologues recommandent de consommer 40 grammes de miel par jour (3 cuillères) et pas plus. De plus, ne pas abuser de la consommation et de se limiter à cette dose sur 24 heures ; non seulement pour éviter de prendre du poids, mais surtout pour le fait qu’étant un aliment purifiant pour l’organisme ; une gêne des rougeurs et des éruptions cutanées peuvent apparaître en raison de l’activation des mécanismes de purification si vous en prenez trop.

Ces inflammations ne sont pas des symptômes allergiques ; car elles sont dues au fait que le corps se débarrasse des toxines et se détoxifie.

Pour la même raison, l’utilisation cosmétique du miel ne doit pas être abusée. Il est bon que ceux qui souffrent d’allergie au pollen, particulièrement enclins à devenir sensibles au miel ; s’abstiennent de consommer du miel de fleurs sauvages, en choisissant d’autres variétés. Nous avons par exemple les agrumes siciliens et la châtaigne afin d’éviter au maximum l’apparition d’une allergie croisée au miel.

Dans tous les cas, tout le monde devrait prendre du miel avec modération au printemps et au début de l’été ; une période des inflorescences au cours de laquelle de plus en plus de personnes présentent des symptômes allergiques.

Découvrez cet article très intéressant qui traite sur : 12 légumes auxquels vous devrez absolument vous méfier